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Bouteille a la mer de Bangkok...
2 février 2014

A toi qui debarque ici, preambulatoirement...

 

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Un mois à Bangkok et en plein Etat d'urgence en plus, (en raison de la grave crise qui déchire le pays depuis novembre 2013), mais qu'est ce qui m'a prit ?

Mon départ fut un concours de circonstances. Au départ, James mon mari devait suivre une formation importante pour son travail à Seoul. La formation ayant été annulée au dernier moment, il a fallut se rabattre sur d'autres villes proposant cette scolarité de l'universite de Cambridge d'un mois en Asie puisque nous vivons en Corée du sud.

Ce fut Bangkok.
Puis à quelques jours du départ seulement, nous apprenions les troubles politiques, les risques, et le premier bilan des victimes des affrontements...
Pas de remboursement possible du côté de l'école, et pas de possibilité pour James d'avoir à nouveau 1 mois de vacances d'ici tres longtemps. On s'est posé la question, James seul sans moi ou bien départ à deux...
J'ai finalement décidé de l'accompagner.

1er février 2014.

Direction l'aéroport de Seoul pour la cité dite "des anges" .

Celle qu'un nombre certain de touristes aurait plutôt tendance à considérer comme l'anti-chambre de l'enfer.
Parmi eux, et j'en ai rencontré, ceux qui apprécient la beauté exotique uniquement lorsqu'elle est balisée et prophylactique.
Et l'émotion en terre étrangère, à condition qu'elle soit confortable pour les tongs et l'esprit...
Ceux-la c'est certain, n'apprendront jamais at aimer Bangkok et ne découvriront jamais les merveilles que cette capitale recéle au delà de tous les stéréotypes.
Mais c'est bien leur droit.

Bangkok la polluée aux embouteillages démentiels. Bangkok le chaos, la noirceur, la crasse, le bruit...
Quelles forces telluriques m'ont-elles cheville le coeur à ce que tu es vraiment et qui va tellement au delà d'un simple état des lieux sanitaires ?

Pour moi tu es le ying et le yang personnifié, le spectacle permanent de la vie qui éclate à tout moment.
Une vie tantôt douce et alanguie, et puis violente. Bref, une enclave d'humanité exceptionnelle.

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Tout a commence entre nous en 2011. Quelques jours de transit et le ver était dans le fruit pour longtemps.

Je suis un ovni.
J'aime la crasse de Bangkok, j'aime sa folie et son inconfort.
J'aime ses chiens errants et ses estropiés qui mendient sous les ponts. Je les aime autant que le Grand Palais, que le renversant Wat Pho et que la brise délicieuse qui flotte à la surface de l'etincelante rivière Chao Phraya au soir venu. 
Pour moi Bangkok se révèle autant dans ses zones d'ombre que dans les dorures ou les pierres précieuses de ses temples sacrés. J'aime la laideur de cette ville autant que sa splendeur.

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Au premier contact, c'est l'atraction ou la répulsion. cette ville n'engendre que très rarement des réactions tièdes. Probablement parce que ce monstre asiatique en forme de capitale est déjà un excès en elle même.

Voici donc le fruit de ce mois passé à parcourir Bangkok de long en large.

Des infos pratiques pour les futurs voyageurs, et quelques réflexions tout à fait personnelles...

 

On se pose à Bangkok à 20 h 30 le 1 er février.

Malgré l'etat d'urgence instaure le 24 janvier 2014, la ville nous semble comme à l'acoutumée. Moins de monde cependant. Et au passage de l'imigration et aux abords de l'aéroport international.

Prise de taxi, et arrivée à notre homestay pour la nuit. " Le Baan Sathorn backpackers ". Excellente adresse composée de 2 maisons traditionnelles tenue par un couple franco-thai. Belles terrasses et jardin fleuri.

Voir : Booking.com et Agoda.com

L

es élections anticipées ont lieu le lendemain. On décide de ne pas s'éloigner du nid craignant des debordements (il y en aura). 


 

Après une nuit de sommeil agité, nous aprenons que le copain journaliste de notre voisin de chambre, lui aussi journaliste en mission à Bangkok, a prit une balle dans la jambe...

 

On prend un taxi pour nos quartiers définitifs, dans un grand appartement fourni par l'école de James. Situé dans un condominium securisé Au sud-ouest de Bangkok-centre, à Sathorn.

A premières vues c'est exactement le type de logement que je déteste...(La zone securisée ou l'on vit en camps retranché).

 

Mais il faut reconnaître que l'appart est grand (2 chambres) agréable et très moderne.

 

Le personnel par ailleurs, à la fois de sécurité et de nettoyage est charmant et extrêmement souriant.

Le package comprend qu'on vienne nous faire le ménage toutes les semaines. Ce que je refuse.

Mais pas moyen...mon ménage sera fait tout de même.

 

 

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Et le must c'est vraiment la piscine...

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Ce quartier de Sathorn est excentré. Nous sommes à 10 mns de bus navette de la station de skytrain la plus proche : Wuttakat.  

Navette qui nous coûtera 20 baths à chaque fois (0.50 E).

Nous repérons les alentours. Plein de petits restaus et roulottes de rue. Une supérette, une pharmacie, 2 cafés, un mini bureau de poste, une salle de sport, un pressing, un coiffeur et même un salon de massage. C'est bien le principe de la résidence sécurisée. On peut ici vivre dans une bulle sans quasiment aucun contact avec l'exterieur.

On part faire quelques courses au big supermarché du coin. On en profite pour acheter 2 petits portables très basiques pour pouvoir moyennant l'achat d'une carte Sim, être connectés au réseau et appeler ou on veut. C'est fait pour moins de 40 euros pour tous les 2, chargement de crédit de 5 euros chacun compris.

On dîne tôt. Puis on appelle la famille et dodo.

 

 

 

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